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one, one

one, one

One, one est un diptyque sur le thème du toucher, du tact et du con-tact, en relation plus particulièrement avec la peau. C'est la peau qui sépare le moi du non moi, et qui fait du toucher le sens de la socialisation. En première partie du diptyque, deux hommes sont enfermés dans une grande membrane sphérique souple et transparente, ventre, placenta ou cocon: la peau. A l'intérieur de ce volume psychophysique, les deux danseurs, face à face, corps à corps, tissent une intense relation sans issue ni point de repère, la sphère - limite avec "l' extérieur" - roulant sans cesse sur scène, comme une étrange re-visitation du mythe de Sisyphe. En seconde partie, dans un décor de clair-obscur qui prend couleur peu à peu, la peau n'est plus la limite avec "l'extérieur", mais celle qu'on touche. Les cinq couples en scène séduisent, éclatent, se racontent en se touchant, par le langage du tango. Face à face, corps à corps, le tango est progressivement contaminé par d'autres langages qui se superposent en crescendo tout au long de la pièce et mettent en lumière sa structure chorégraphique ».